La ventilation joue un rôle essentiel pour limiter les polluants dans l’air ambiant des bâtiments où vivent leurs habitants. Elle est nécessaire à l’évacuation de l’humidité générée par leur présence et activités : 10 à 30 litres d’eau par jour pour chaque personne dont 1 à 1,5 litre rien que pour la respiration et la transpiration, sans compter celle provenant de l’extérieur : pluies, remontée du sol, défauts de la construction. Enfin, la ventilation reste essentielle pour apporter l’oxygène indispensable à notre respiration et faciliter une évacuation saine des énergies utilisées dans la maison. Les économies d’énergie sont donc évidemment liées à une ventilation et une isolation maîtrisées.
Quelles sont les conséquences d’une mauvaise ventilation ?
L’humidité non évacuée se condense sur les parois froides en générant des gouttelettes d’eau qui détériorent les revêtements des murs, les plâtres, les isolants, les huisseries, les bois de charpente et les sols. Elle favorise alors le développement de moisissures et la venue d’insectes comme les termites. Une augmentation de la pollution de l’air intérieur amène le risque de pathologies allergiques, respiratoires, oculaires, rhumatologiques et divers symptômes spécifiques aux habitats malsains : champignons, bactéries, acariens, blattes, gaz radon.
Une bonne isolation est aussi nécessaire puisqu’elle réduit la condensation sur des surfaces moins froides. Cependant, elle peut, si elle est mal conçue, entraîner une humidité excessive dans l’air ambiant. Une ventilation bien pensée apportera aux habitants l’assurance d’un air intérieur sain et une maîtrise technique afin de réaliser des économies d’énergie. Ainsi, une bonne ventilation permet de lutter contre l’humidité par une aération efficace, limite la condensation et l’apparition de moisissures et maladies, et évacue vers l’extérieur les vapeurs et odeurs de polluants comme les produits d’entretien ménager et gaz d’aérosol, enfin renouveler l’air ambiant.
Quelles sont les solutions ?
En résumé, les pièces humides ont un besoin de ventilation supérieur aux chambres. Plus le nombre d’habitants est élevé, plus les besoins de ventilation augmentent. Le fonctionnement des appareils électroménagers favorise l’humidité et double le taux d’humidité.
La ventilation des pièces s’obtient par des moyens naturels ou mécaniques. Une ventilation naturelle consiste à ouvrir régulièrement, 5 à 15 minutes matin et soir, deux fenêtres opposées ou une en mettant en route la hotte aspirante de la cuisinière. Ensuite, en posant des grilles d’aération dans les pièces principales, intégrées dans les portes ou les fenêtres, et des ouvertures de transfert sous les portes intérieures afin de garantir la circulation partout. Dans les pièces à forte humidité, des grilles d’évacuation fixes seront insérées dans une cheminée ou un conduit de ventilation vertical débouchant au moins à 50 cm au dessus du faîte de la maison. Lors d’une rénovation, on peut évacuer l’air par un conduit horizontal doté d’un ventilateur dont la durée de fonctionnement sera contrôlée manuellement ou électriquement.
Il ne faut pas oublier un système inclus presque automatiquement dans les nouvelles maison : la VMC. La VMC (ventilation mécanique contrôlée) permet de maîtriser les dépenses d’énergie au regard des norme BBC en vigueur. Endouble flux, elle utilise la chaleur dans l’air de l’habitat afin de chauffer l’air neuf issu de l’extérieur. Cet air sera filtré et chauffé à moindre coût et vous bénéficierez d’une bonne qualité d’air en faisant d’importantes économies d’énergie.
http://www.quelleenergie.fr/magazine/economies-energie/desastres-isolation-sans-ventilation-23214/
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